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: Le 18/03/2021 à 07:54 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 18/03/2021 à 07:54 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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L’OMS a recommandé hier, mercredi 17 mars, de continuer à utiliser le vaccin anti-Covid d’AstraZeneca, après une étude menée mardi dernier et qui se poursuit. La cheffe scientifique de l’Organisation mondiale de la santé, Soumya Swaminathan avait en fait donné l’assurance dès undi dernier que le vaccin AstraZeneca allait être étudié mardi mais qu’il fallait continuer à utiliser l’AstraZeneca. On attend maintenant l’avis de l’Agence européenne des médicaments (AEM).

 

“Pour le moment, l’OMS estime que la balance risques/bénéfices penche en faveur du vaccin AstraZeneca et recommande que les vaccinations se poursuivent”, indique un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé, qui poursuit ses évaluations sur les problèmes rencontrés par quelques personnes vaccinées avec ce produit.

 

L’OMS a aussi préconisé l’administration d’un autre vaccin à vecteur viral, celui du laboratoire américain Johnson & Johnson, même dans les pays où circulent les variants du coronavirus plus contagieux.

Face aux incertitudes et aux craintes sur la sécurité du vaccin du suédo-britannique AstraZenaca, le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a appelé mercredi à continuer son déploiement. “Il n’y a pas de preuves que ces vaccins ont causé des caillots”, a-t-il écrit dans le tabloïd The Sun.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui affirmé qu’il se ferait bientôt vacciner contre le Covid-19, “certainement avec le vaccin AstraZeneca”.

 

Critiqué pour sa gestion de la pandémie qui a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, le dirigeant conservateur s’est dit “désolé”, affirmant assumer “l’entière responsabilité” des actions du gouvernement.

 

– Ramener la confiance –

 

Les autorités sanitaires espagnoles ont de leur côté annoncé enquêter sur trois cas de formation de caillots sanguins après l’administration du vaccin AstraZeneca, dont l’un est décédé.

 

Pour tenter de ramener la confiance dans ce produit qui, selon un sondage Elabe, n’est jugé fiable que par 22% des Français, le Premier ministre français Jean Castex s’est dit mardi prêt à se le faire injecter “très rapidement”, dès qu’il sera à nouveau autorisé.

Castex a clairement laissé entendre qu’un reconfinement, le week-end ou sur toute la semaine, pourrait être décidé pour les 12 millions d’habitants de Paris et de sa région, la plus peuplée de France, confrontée à une accélération de la pandémie.

 

Le président Emmanuel Macron doit trancher sur cette mesure, déjà appliquée le week-end dans plusieurs autres régions. Une annonce est attendue ce jeudi.

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