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: Le 24/09/2021 à 05:30 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 24/09/2021 à 05:30 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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L’éruption de la Cumbre Vieja dans les îles Canaries se poursuit et n’est pas sans conséquence pour l’hémisphère nord. Un nuage chargé, entre autres, de dioxyde de soufre s’est formé sur l’archipel et s’élève en direction de l’Europe en passant par le nord-ouest de l’Afrique et le Maghreb.
Si la virulence de l’éruption a diminué, le volcan continue à émettre de la fumée en quantité et à fournir à l’air des substances totalement différentes. Ils auront un effet sur le bien-être, mais qui pourra être minime, voire très faible.
Selon l’Institut volcanique des îles Canaries (Involcan), l’éruption de la Cumbre Vieja pourrait durer “entre 24 et 84 jours”, avec des émissions de carburant et de fumée vitales au cours de cette période. Sur la base de l’Involcan, entre 6 000 et 11 500 tonnes de dioxyde de soufre sont crachées dans l’air jour après jour. Le nuage, qui a déjà atteint les côtes marocaines et la péninsule ibérique, devrait ensuite s’élever en direction des Baléares et du sud de la France, conformément aux projections du programme européen Copernicus. A apport identique, ce nuage de dioxyde de soufre devrait même couvrir vendredi toute la Méditerranée occidentale et loin du Maghreb.
Il va atteindre la France aujourd’hui et particulièrement samedi, arrivant par les Pyrénées et la Méditerranée. Le sud et l’est du pays seraient les plus touchés jusqu’à l’évacuation progressive de ce nuage dimanche.
Comme l’indique Keraunos, l’observatoire français des tornades et des orages extrêmes, le foyer de particules le plus dense doit se situer entre 1000 m et 3000 m d’altitude.
L’inconvénient réel qui se pose est que des orages sont prévus samedi sur une grande partie du pays.
BFMTV explique que les pluies « peuvent être un peu plus acides que la normale ». Le fossé séparant les Canaries de l’Europe continentale permet une dilution partielle des particules de SO2. Le phénomène attendu ce week-end restera “assez faible en France, car il est pourtant bien dispersé”, selon Christophe Particulier, le météorologue de la chaîne. Un spécialiste du programme Copernicus est d’accord. “Les impacts du SO2 sur les situations climatiques et la qualité élevée de l’air au sol sont très probablement très faibles.”

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